Nouveaux Droits de l’Homme Cameroun

Les OSC camerounaises des 10 régions du Cameroun se forment sur les instruments de l’UA

Intervenants en actionDans le cadre du projet – SOTU, 29 leaders d’OSC se sont réunis du 21 au 23 Février 2016 dans la salle de conférence de l’Hôtel Felydac, à Yaoundé. L’objectif était de s’outiller sur l’utilisation des instruments de l’Union Africaine et de jeter les bases pour une synergie efficace des actions des OSC dans le domaine. La finalité ici est une effectivité des mécanismes de l’UA au Cameroun, en particulier en ce qui concerne la CAJ et la CADEG.

L’ouverture officielle de l’atelier s’est faite le 22 Février 2016 autour de 10 heures par les propos introductifs de la Directrice de NDH Cameroun, Cyrille Rolande BECHON. Dans son propos, elle n’a pas manqué de rappeler le processus de mise en œuvre dudit projet au Cameroun, et les obstacles auxquels il a été butée. Elle a également invité les participants à s’engager sérieusement au terme des travaux, afin de devenir la véritable « voix de L’Afrique ». A sa suite, une brève présentation du projet a été faite par le Chef de projet SOTU Cameroun et le modérateur de l’atelier a immédiatement procédé au cadrage technique des 03 journées de travail. Cette étape préliminaire a laissé place à la photo de famille et aux débuts des sessions en plénière.
La première session a porté sur la protection internationale des droits de l’homme et les Engagements du Cameroun. Les exposés des juristes Dr Hilaire KAMGA et Cabral LIBIH ont permis de débattre d’une part sur l’enjeu de l’internationalisation et de l’appropriation de la CADEG dans le contexte camerounais et d’autre part sur le système de protection des citoyens victimes de violences occasionnées par l’Etat. Par la suite, a suivi un entretien sur les OSC et l’assistance aux victimes de violation des droits de l’homme au niveau Africain. La question a été abordée à travers la présentation du Guide méthodologique d’intervention des OSC sur l’assistance judiciaire au Cameroun. Les échanges ont permis de d’arrêter entre autres sur les enjeux des mécanismes de l’UA pour le Cameroun, le rôle, les conditions de saisines de la Cour Africaine de Justice et les diverses voies de recours pou les OSC et individus.
La deuxième journée, quant à elle a été articulée autour des communications sur le travail des OSC autour de l’UA et la mise en place de la plateforme des OSC « Mon Union Africaine ». Le premier thème, les OSC à l’ECOSOC et à la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples, a permis aux participants de comprendre l’ECOSOC, et son action pour la promotion des Droits de l’Homme ; et le deuxième sujet : les enjeux et perspectives d’une plate -forme « Mon Union Africaine », a débouché tout droit sur des travaux en atelier. Participants attentifs aux exposés
Les travaux en atelier ont porté sur la mise en place de la plate -forme des OSC « Mon Union Africaine ». Répartis en 03 groupes, les participants se sont penchés sur les thèmes suivants : élaboration de la charte de la plate-forme, la proposition d’un plan d’action et la déclaration de la plateforme. Après restitution des travaux, l’on a procédé à la mise en place de la plateforme. Celle-ci s’est effectuée par la constitution de la Commission électorale, l’enregistrement des candidatures, et l’élection du bureau exécutif, composé de 03 membres, et adopté à l’unanimité.
Les activités de la dernière journée ont été assez riches et variées. Les leaders d’OSC ont été édifiés sur le dispositif national d’implémentation des instruments de l’Union Africaine ratifiés par le Cameroun à travers une communication spéciale de M. MANYANG Alexis, du Département de protection et promotion des Droits de l’Homme du MINJUSTICE. Après son exposé a suivi une session de lecture, d’amendement, de validation et d’adoption de la Déclaration et du plan d’action de la plateforme des OSC « Mon Union Africaine ».
La Cérémonie de clôture a été marquée par un point de presse au cours duquel ont été présenté le Comité de Pilotage de la plateforme, la Déclaration de l’atelier, socle de travail de cette dynamique. Dans son mot de fin, Mme la Directrice a remercié et félicité l’engagement des participants tout au long des 03 jours écoulés. L’on peut donc dire sans prétention que les OSC sont déterminés à porter «La voix de l’Afrique » au Cameroun.

Bien2035

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