Dans le cadre de ses activités, le Programme d’appui à la Société civile (PASC) a organisé du 22 au 25 Juin au Centre Touristique de Nkolandom dans la ville d’Ebolowa un atelier. Il s’agissait d’un atelier inter régional de mise en cohérence et de capitalisation des actions financées dans les régions du Centre et du Sud. NDH-Cameroun, bénéficiaire de la subvention AP2 a pris part audit atelier.
Qu’est ce qui a été fait? Comment ? Par qui ? Comment les actions se complètent-elles pour réaliser les objectifs de promotion de gouvernance, d’influence de politiques publiques, d’amélioration du bien être des populations camerounaises ? Et surtout comment capitaliser ses expériences ? Il s’agit là d’autant d’interrogations qui justifient à juste titre l’organisation de l’atelier inter régional de mise en cohérence et de capitalisation des actions financées dans les régions du Centre et du Sud par le PASC. Les trois journées de travaux au Centre Touristique de Nkolandom ont alors été marquées par des éléments spécifiques.
La première journée de l’atelier a consisté à planter le décor de l’atelier. Au-delà des discours, il était question pour le modérateur de séance de présenter l’atelier : ses objectifs, méthodologie et résultats attendus. Il était également question en cette première journée pour chaque participant de faire une présentation du projet mis en eouvre. Cette présentation s’est faite sous forme de foire sur le Marché des informations. Il était question pour les participants, selon un ordre pré établi (FAIR, AP, AP1, AP2 et AD) de visiter ledit marché afin de glaner le maximum d’informations relatives à la mise en œuvre des projets dans les régions du Centre et du Sud.
Les deuxième et troisième journées ont été marquées par des travaux de groupe, des restitutions en plénière, des échanges et synthèse par les formateurs. Il était question à travers des TDR spécifiques de faire de manière générale une évaluation de la mise en œuvre des projets. L’emphase a été mis ici sur : les procédures de mise en œuvre des actions appuyées par le PASC ; la collaboration entre OSC ; l’inter action avec les décideurs publics ; les capacités techniques des OSC en matière de gouvernance ; la collaboration avec les medias ; les stratégies de pérennisation des projets ; l’identification des chantiers, enjeux/défis majeurs des OSC pour une meilleure contribution en matière de gouvernance.
De manière générale, les participants ont été impressionnés par la quantité et qualité des projets. Il s’agissait de projets portant sur des thématiques variées et pertinentes, initiés par des OSCs de différents niveaux et abordés avec des approches innovantes. Aussi, l’atelier a permis de revenir sur les problématiques qui plombent l’épanouissement des actions des OSCs à savoir : le financement des OSCs au Cameroun, le statut des employés des OSCs, la gouvernance interne de ces organisations et la mise sur pied et fonctionnement des plateformes/réseaux. Il s’agit d’un atelier qui finalement a contribué à faciliter l’évaluation du projet Gouvernance de fonds scolaires en contexte de décentralisation, tout en l’inscrivant dans un vaste ensemble.
Diane Ngamo