NDH-Cameroun et ses partenaires ont organisé le 17 février 2016 à la salle de Conférence de NDH-Cameroun, un point de presse sur le thème : « le respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme au Cameroun », en présence d’une quarantaine de participants principalement issus des médias et de la société civile.
Organisé dans le cadre de la campagne « Cameroun, protéger nos droits dans la lutte contre le terrorisme », cette activité avait pour but d’informer
la communauté internationale et nationale sur les positions de la Société Civile camerounaise concernant l’actualité du respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme au Cameroun. Spécifiquement, ce point de presse a été l’occasion pour NDH-Cameroun de :
– Partager la position de la société civile sur les dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de la crise qui sévit actuellement dans les régions Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun ;
– Edifier la communauté nationale et internationale sur la place des jeunes dans la stratégie gouvernementale de lutte contre le terrorisme au Cameroun.
Ce point de presse qui a duré environ quatre heures de temps, a été marqué par deux temps forts : la phase protocolaire et le déroulement de l’activité proprement dite.
La phase protocolaire a principalement portée sur le discours de bienvenue du modérateur de l’activité en la personne de Me Emmanuel SIMH suivie de celui de la Directrice Exécutive de NDH-Cameroun en la personne Mme Cyrille Rolande BECHON.
Concernant particulièrement la deuxième phase, il faut noter qu’elle a été marquée par les communications et échanges sur les points à l’ordre du jour à savoir : la présentation aux participants de la Déclaration de NDH sur le thème « 51e fête nationale de la Jeunesse. Et qu’en est-il des Droits de l’Homme ? Une jeunesse exposée, aux droits violés et victime de discrimination » ainsi que la communication de la Directrice Exécutive de NDH-Cameroun sur le Thème « Crises anglophones dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun : Etats de lieu sur la situation des droits humains ».
Par ces deux communications et échanges y relatifs, NDH-Cameroun a voulu soutenir la jeunesse camerounaise en lui apportant un plus dans le cadre de la défense de ses droits afin de relever les défis de construction d’une Nation exemplaire, indivisible, forte, émergente et davantage dans la lutte contre le terrorisme.
A cet effet, NDH-Cameroun et ses partenaires défenseurs des droits humains ont décriés les violations des droits humains perpétrées par les forces de l’ordre camerounaises et :
– Exigés la libération du Jeune Ivo Fomusoh Fah qui croupit en prison pour un simple problème de SMS
– Exigés le rétablissement urgent de l’accès à internet dans les régions Anglophones du Cameroun ;
– Considérés qu’il est impératif, dans un souci d’apaisement et de réconciliation, de libérer les leaders anglophones actuellement détenus, qui, de plus en plus apparaissent comme des interlocuteurs incontournables dans la résolution globale de la crise qui secoue cette partie du Pays ;
– Exigés la fin des actes de répression et la levée des interdictions d’activités de la Cameroon Anglophone Civil Society Consortium (CACSC) et de la Southern Cameroons National Council (SCNC) ;
– et ont enfin réitérés la revendication principale concernant l’amendement indispensable de la loi N°2014/028 du 23 Décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme au Cameroun.
Yaoundé, le 20 janvier 2017
TEKOU Donchi, Chargée de Programmes Assistant à NDH-Cameroun