Cet atelier avait pour but de former les agents CECI pour la région du Littoral Cameroun.
Lieu : Centre spirituel de Bonamoussadi à Douala (Arrondissement de Douala 5)
Date : du 18, 19 et 20 février 2010
Participants : 61 participants sélectionnés ont effectivement pris part aux travaux de Douala (liste jointe).
Résultats : 61 agents ceci ont été formés et sont déployés
15 organisations de la Société Civile ont intégré la Dynamique des CECI (voir liste jointe)
Un Bureau régional CECI pour la Région du Littoral a été élu (Liste Jointe)
Une déclaration de Douala a été rendue publique (Copie ci-dessous)
ATELIER DE FORMATION DANS LA REGION DU LITTORAL
(18, 19 et 20 février 2010)
RESOLUTION FINALE
Nous, citoyens camerounais, originaires des différentes localités de la Région du Littoral, représentants d’associations, de syndicats et de structures religieuses, réunis au Centre Spirituel de rencontre de Bonamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5, les 19 et 20 février 2010 à l’initiative de Nouveaux Droits de l’Homme ( NDH), sous la houlette de la Plate-Forme de la société Civile pour la Démocratie et la coordination régionale de All Women together (AWT).
Considérant:
– L’impératif du renforcement de la démocratie au Cameroun ;
– L’évolution du système électoral avec la mise en place d’Elecam ;
– L’étendue du débat ayant mobilisé l’opinion après la nomination des membres d’Elecam, entrainant un état de suspicion réelle quant à la crédibilité de cet organe et partant sa capacité à organiser des élections crédibles;
– Le désintérêt manifeste des citoyens aux questions électorales ;
– La nécessité de la préservation de la paix pré et post électorale ;
– L’urgence d’obtenir comme élus aux élections au Cameroun des citoyens effectivement choisis par le peuple ;
– L’inefficacité des méthodes classiques d’observation domestique des élections ;
Appréciant à sa juste valeur les efforts conjoints du comité d’organisation et du président du Conseil Electoral d’Elecam, pour assurer la présence d’un dirigeant d’Elecam à ces travaux de Douala ;
Regrettant que malgré ces efforts, des questions pratiques ont été évoquées pour justifier l’absence des dirigeants d’Elecam auxdits travaux ;
Ayant compris:
– La nécessité de maitriser la frontière entre la neutralité et l’impartialité ;
– L’importance de la défense citoyenne du vote ;
– L’importance d’une bonne collaboration, dépouillée de toute logique de compromission, entre la société civile et l’organe de gestion des élections ;
– L’urgence pour la Société Civile de garder la main tendue à Elecam pourvu que la leur soit ouverte,
– L’intérêt de la facilicitation des inscriptions des citoyens sur les listes électorales en vue d’une mobilisation forte et massive pour des élections crédibles ;
– La nécessité de mettre en place un processus électoral transparent et garantissant les mêmes droits et devoirs à toutes les parties prenantes aux élections ;
– Les missions et les ambitions de la Commission Electorale Indépendante (CECI) proposée par la société civile ;
– L’importance du respect scrupuleux de la loi électorale par tous les acteurs électoraux ;
Rassurés:
– Du fondement des actions de la CECI basée sur l’impartialité et la non violence ;
– Du caractère non partisan de la CECI ;
Décidons:
– De nous engager dans la bataille pour permettre l’organisation d’élections libres, justes et transparentes au Cameroun ;
– D’intégrer la dynamique CECI et de promouvoir cette approche dans notre Région ;
– De promouvoir une coopération citoyenne et réfléchie avec Elecam dans le sens des intérêts bien compris du peuple camerounais.
Fait à Douala, le 20 février 2010