COMMUNIQUE N° / NDH/2013
DECES SUITE AU NON PAYEMENT DE SES DROITS
Nouveaux Droits de l’homme Cameroun (NDH) vient d’être informé de la mort de Monsieur Fabien Miti venu d’Abong-Mbang. Ce dernier est mort alors qu’il attendait comme tous les autres ce qui lui revient de droit.
Les faits
M, Fabien MITI père de famille ancien employé de la Mission de Développement Culture Vivrière (MIDEVIV), a trouvé la mort le 17 septembre 2013 à Yaoundé. Il est mort dans un contexte où il attendait comme tous les autres, dans des conditions inacceptables d’être payé, conformément au calendrier arrêté unilatéralement par le gouvernement. Les ex-employés des sociétés d’Etat venant des différents coins du pays ont profité pour faire une fois de plus entendre leur voix en manifestant devant l’une des banques chargées d’effectuer les paiements.
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C’est suite a cette triste et tragique information qui leur est parvenue, faisant état de la mort de M Fabien MITI devant l’agence de la banque panafricaine chargée de payer un autre groupe du côté de « l’avenue des banques », que des heurts sont survenus entre ces vieillards et les forces du maintien de l’ordre . Les éléments des forces de l’ordre venus récupérer le corps du défunt ont été confrontés à une sorte de bras de fer avec les ex-employés des sociétés d’état. Les éléments des forces de l’ordre sont finalement sorties vainqueurs dans la dispute du corps du défunt.
Ainsi, c’est après la mort de M Fabien MITI que les responsables camerounais, dont le manque de considération à l’égard de leurs compatriotes n’est un secret pour personne, ont apporté une petite tente, une centaine de chaises au nombre de personnes assises ou couchées à même le sol.
Recommandations
Face à cette triste situation, Nouveaux Droits de l’Homme organisation non gouvernementale de protection, de défense et de promotion des Droits de l’homme, avec statut consultatif auprès du conseil économique des Nations Unies,
Constate avec désolation et amertume la violation grave du Droit a la vie humaine et de la dignité de la personne.
Constate également avec regret le peu d’intérêt accordé aux droits des citoyens et particulièrement le droit à la protection de l’intégrité physique.
recommande que des mesures concrètes soient prises pour réparer le grave préjudice causé à la famille MITI.
Recommande enfin au gouvernement de prendre des mesures nécessaires et spéciales pour renforcer les droits de l’homme en générale et les droits des ex-employés des sociétés d’Etat en particulier.
Pour NDH- Cameroun,
Cyrille Rolande BECHON
Directrice Exécutive
BP 4063 Yaoundé /Tél 22 01 12 47