NDH-Cameroun exige et obtiens la suspension de l’arrêté ministériel portant interdiction des voyages de nuit
Dans une société camerounaise régit par les principes fondamentaux de l’Etat de droit, de la démocratie, du respect des droits et libertés fondamentaux des citoyens, l’injustice est une flamme dont le rayonnement ne peut prospérer indéfiniment. C’est chose faite depuis que le Ministre d’Etat, ministre en charge des Transports, BELLO BOUBA MAIGARI a officiellement annoncé, ce vendredi, 8 juillet 2011, la suspension de l’arrêté N°0001313/A/MINT du 23 juin 2011, portant régulation des horaires de circulation des véhicules de transport public interurbain de personnes.
En effet, face à cet arrêté ministériel attentatoire au droit à la libre circulation des camerounais, par l’interdiction formelle des voyages de nuit et les multiples abus et préjudices connexes qui en découlaient, NDH-Cameroun a exigé à travers sa note d’information N° 057/NDH/CC/011, du 29 juin 2011, l’annulation pure et simple de l’arrêté en cause. La mesure de suspension annoncée est la marque manifeste de l’efficacité de la réaction urgente de NDH-Cameroun, couplée des interventions des autres acteurs de la société civile dont l’objectif essentiel était de dire NON à l’attentat à la libre circulation des citoyens camerounais.
Dès lors, il faut rappeler que le droit à la libre circulation est, conformément à la constitution et au droit international des droits de l’homme un droit fondamental, inaliénable et sacré de l’hommequi n’admet aucune restriction dûment fondée, aucune violation, aucun abus quel qu’il soit.
Les citoyens camerounais ont le droit sacré de circuler librement de jour comme de nuit.
La question de la sécurité routière au Cameroun passe d’abord par la résolution de la question de la qualité de nos grands axes routiers et non par l’oppression des citoyens, ni par la restriction de leurs libertés fondamentales.
