Nouveaux Droits de l’Homme Cameroun

NDH-CAMEROUN FACE A LA VIOLATION DE SON DROIT DE MANIFESTATION ET DE RÉUNION PUBLIQUE

IMG_0910Le Mercredi 24 Mai 2017, s’est tenu dans les locaux de NDH-Cameroun une  réunion de débriefing réalisée suite à la notification de la décision du Sous-préfet de Yaoundé I reçu par la Directrice Exécutive à 11h précise,  portant interdiction d’une réunion publique, qui devait se tenir ce jour dans la salle de conférence de l’Hôtel La falaise de Yaoundé.

Organisée en partenariat avec Amnesty International et OS-Humanitaire autour du thème« Le respect des  droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme au Cameroun », ce Panel de discussion avait pour but d’échanger et de faire un état des lieux de la situation des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre Boko Haram au Cameroun. Au vu de la décision portant interdiction, NDH n’a pas caché son mécontentement face à cette énième violation du droit de se réunir qui est pourtant garanti aux citoyens et aux organisations de protection des droits de l’Homme au Cameroun.

Il est 13h, lorsque les participants (les représentants des corps diplomatiques ; les représentants ministériels ; les leaders d’OSCs ; les étudiants, etc.) et les journalistes présents à l’hôtel La Falaise pour la tenue de la conférence sont informés de la décision d’interdiction et de l’organisation à 15h d’un débriefing express dans les locaux de NDH Cameroun, sur les raisons de ladite décision. Cette réunion modérée par Mme Cyrille Rolande BECHON a débuté à 15H30 dans la salle de conférence de NDH Cameroun et  s’articulait autour de 03 points : La diffusion d’un communiqué sur la violation flagrante de son droit de se réunir ; la présentation et l’analyse de la décision d’interdiction et la dénonciation public cette violation. Il ressortait de cette accusation que NDH-Cameroun : déplore l’attitude des autorités administratives précisément celle de Yaoundé 1er ; s’interroge sur le fameux concept de « trouble à l’ordre public » régulièrement utilisé pour limiter voir assassiner les libertés ; constate malheureusement la permanence de la duplicité du langage gouvernementale qui, de manière permanente affiche l’attachement aux principes des droits, mais n’hésite pas à violer de manière récurrente ces droits ; condamne avec la dernière énergie ces atteintes répétées aux droits de l’Homme notamment la liberté de réunion et de manifestation.

En outre, La Directrice Exécutive n’a pas manqué de rappeler que, cette décision vient conforter les inquiétudes de NDH face au recul de la démocratie et la récurrence des violations flagrantes des droits de l’homme au Cameroun. En quelques minutes, elle a fait un bref rappel des objectifs de la conférence qui a été annulée et n’a pas manqué de remercier et encourager Amnesty International pour son soutien et son accompagnement dans la protection des droits de l’Homme au Cameroun.

En guise de conclusion, la directrice a relevé sa détermination à rester plus que jamais motivée quant à la nécessité de poursuivre le travail ardu de protection et défense des droits et libertés fondamentaux au Cameroun. De brillants échanges ont suivi juste à la fin de son propos, lesquels ont permis aux participants d’exprimer leurs mécontentements et leurs regrets face à l’avenir sombre qu’empruntent  les droits de l’homme au Cameroun si rien n’est fait.

                                               Fait le Yaoundé le 29 Mai 2017.

Pour NDH Cameroun

La Responsable Administrative et de la Communication

 

Bien2035

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